Julien Dadouche a tourné la page Intrépide d'Angers en 2014. Après avoir porté le maillot angevin pendant vingt-trois saisons, le défenseur s'est engagé avec l'ES Bouchemaine. Le capitaine de l'équipe fanion en course pour montée en DH retrace son parcours, parle de sa saison et livre quelques souvenirs concernant notamment sa façon toute particulière de saluer chacun de ses coéquipiers à l'époque de l'Intrépide.

Julien Dadouche, pouvez-vous dire quelques mots sur votre parcours ?
« J'ai commencé le foot à l'âge de sept ans à l'Intrépide car un de mes amis habitait à côté du stade. J'ai joué dans toutes les catégories de jeunes en région dans ce club. J'ai débuté en senior à dix-sept ans puis l'Intrépide est descendu en PH. Une vague de départs a suivi et Dominique Delestre est arrivé. Son discours, sa confiance, le projet du club et amis ont fait que je suis resté treize ans de plus. J'étais devenu un vieux meuble ! Nous avons gravi les échelons petit à petit. On est monté de PH en DH. On a joué un huitième tour de coupe de France contre Saint-Lô. On a aussi gagné la coupe de l'Anjou en 2014. A l'issue de cette victoire, j'ai senti que j'avais fait le tour, c'était l'aboutissement de mon histoire avec les Rouges. Je n'ai pas senti non plus un soutien débordant ou une envie de me conserver de la part du bureau. J'ai donc décidé d'écrire une nouvelle page avec l'ES Bouchemaine. Je cherchais un club de qualité, ambitieux pour me prouver et prouver à mes détracteurs que j'avais le niveau DRS. Je remercie d'ailleurs l'ESB et François Lecoq de m'avoir fait confiance et de m'avoir aussi bien accueilli. Aujourd'hui, tout se passe bien pour moi. Je suis capitaine depuis le début de la saison. Le groupe est jeune avec un gros potentiel et j'essaye d'apporter mon expérience et de transmettre mes valeurs (plaisir, partage, écoute, rigueur...). »
Quels sont vos meilleurs et plus mauvais souvenirs ?
« Des souvenirs, nous les anciens on en a plein ! D'ailleurs, on aime bien se les rappeler de temps en temps (rires). Le foot est un sport si cruel qu'il offre son lot de réussites et d'échecs mais les meilleurs souvenirs sont bien sûr ceux basés sur le succès donc je dirai les montées avec notamment le défilé avec toutes les voitures, boulevard du Maréchal-Foch lors des travaux du tramway. On devait aller manger à la Boucherie, notre sponsor de l'époque à l'Intrépide. On avait foutu un de ces bordels dans les rues et dans le restau ! Sinon la finale de la coupe de l'Anjou a été riche en émotions (c'était mon rêve). Quant aux pires souvenirs, je dirai que c'est de ne pas avoir eu mon permis lorsque Patrice Sauvaget m'avait appelé pour rejoindre Saumur. Il y a aussi le départ de Dominique Delestre de l'Intrépide et plus récemment la blessure de notre gardien Silvio Giuliano aux ligaments croisés. Je n'avais jamais entendu un tel bruit ! »
« J'ai commencé le foot à l'âge de sept ans à l'Intrépide car un de mes amis habitait à côté du stade. J'ai joué dans toutes les catégories de jeunes en région dans ce club. J'ai débuté en senior à dix-sept ans puis l'Intrépide est descendu en PH. Une vague de départs a suivi et Dominique Delestre est arrivé. Son discours, sa confiance, le projet du club et amis ont fait que je suis resté treize ans de plus. J'étais devenu un vieux meuble ! Nous avons gravi les échelons petit à petit. On est monté de PH en DH. On a joué un huitième tour de coupe de France contre Saint-Lô. On a aussi gagné la coupe de l'Anjou en 2014. A l'issue de cette victoire, j'ai senti que j'avais fait le tour, c'était l'aboutissement de mon histoire avec les Rouges. Je n'ai pas senti non plus un soutien débordant ou une envie de me conserver de la part du bureau. J'ai donc décidé d'écrire une nouvelle page avec l'ES Bouchemaine. Je cherchais un club de qualité, ambitieux pour me prouver et prouver à mes détracteurs que j'avais le niveau DRS. Je remercie d'ailleurs l'ESB et François Lecoq de m'avoir fait confiance et de m'avoir aussi bien accueilli. Aujourd'hui, tout se passe bien pour moi. Je suis capitaine depuis le début de la saison. Le groupe est jeune avec un gros potentiel et j'essaye d'apporter mon expérience et de transmettre mes valeurs (plaisir, partage, écoute, rigueur...). »
Quels sont vos meilleurs et plus mauvais souvenirs ?
« Des souvenirs, nous les anciens on en a plein ! D'ailleurs, on aime bien se les rappeler de temps en temps (rires). Le foot est un sport si cruel qu'il offre son lot de réussites et d'échecs mais les meilleurs souvenirs sont bien sûr ceux basés sur le succès donc je dirai les montées avec notamment le défilé avec toutes les voitures, boulevard du Maréchal-Foch lors des travaux du tramway. On devait aller manger à la Boucherie, notre sponsor de l'époque à l'Intrépide. On avait foutu un de ces bordels dans les rues et dans le restau ! Sinon la finale de la coupe de l'Anjou a été riche en émotions (c'était mon rêve). Quant aux pires souvenirs, je dirai que c'est de ne pas avoir eu mon permis lorsque Patrice Sauvaget m'avait appelé pour rejoindre Saumur. Il y a aussi le départ de Dominique Delestre de l'Intrépide et plus récemment la blessure de notre gardien Silvio Giuliano aux ligaments croisés. Je n'avais jamais entendu un tel bruit ! »
« Cela ne m'a pas empêché de jouer même gardien de but»

Quel est votre poste de prédilection ?
« Latéral droit. Cela ne m'a pas empêché de jouer milieu droit, défenseur central, milieu défensif et même gardien de but ! Pour l'équipe, je suis prêt à jouer un peu partout. J'essaye de donner le maximum de garanties à chaque match, ce qui compte c'est l'équipe avant-tout. »
Quel regard portez-vous sur la saison de l'ES Bouchemaine (3e du groupe A de DRS) ?
« La saison n'est pas finie donc ce n'est pas le moment de faire le bilan. Globalement, c'est positif. On sort d'une saison où on était l'équipe surprise, la révélation, donc forcément cette année il fallait confirmer et on sait bien que c'est toujours le plus difficile car vous êtes attendu et surveillé. Cela demande donc de faire plus d'efforts mais le groupe répond présent dans l'ensemble. On sait se remettre en question pour aller de l'avant. »
Comment jugez-vous votre saison sur le plan individuel ?
« Je pense qu'on peut toujours faire mieux. Je suis satisfait mais je ne me contente pas de ça. Je ne vais pas m'arrêter à cela. Je suis exigeant aussi bien envers moi-même qu'envers mes coéquipiers. J'essaye de repousser mes limites le plus longtemps possible. C'est mon corps qui me dira stop ! A mon âge, j'essaye surtout de limiter la casse. J'essaye d'être fiable pour le coach et l'équipe. Je prends du plaisir en restant simple et surtout en restant moi-même et je veux partager un maximum de ce que j'ai vécu tout au long de ces années... J'essaye donc de répondre aux exigences du coach, de mes coéquipiers et avec mon expérience et mon rôle dans l'équipe, je me dois d'être performant et de remettre le bleu de chauffe à chaque séance et à chaque match. »
« Latéral droit. Cela ne m'a pas empêché de jouer milieu droit, défenseur central, milieu défensif et même gardien de but ! Pour l'équipe, je suis prêt à jouer un peu partout. J'essaye de donner le maximum de garanties à chaque match, ce qui compte c'est l'équipe avant-tout. »
Quel regard portez-vous sur la saison de l'ES Bouchemaine (3e du groupe A de DRS) ?
« La saison n'est pas finie donc ce n'est pas le moment de faire le bilan. Globalement, c'est positif. On sort d'une saison où on était l'équipe surprise, la révélation, donc forcément cette année il fallait confirmer et on sait bien que c'est toujours le plus difficile car vous êtes attendu et surveillé. Cela demande donc de faire plus d'efforts mais le groupe répond présent dans l'ensemble. On sait se remettre en question pour aller de l'avant. »
Comment jugez-vous votre saison sur le plan individuel ?
« Je pense qu'on peut toujours faire mieux. Je suis satisfait mais je ne me contente pas de ça. Je ne vais pas m'arrêter à cela. Je suis exigeant aussi bien envers moi-même qu'envers mes coéquipiers. J'essaye de repousser mes limites le plus longtemps possible. C'est mon corps qui me dira stop ! A mon âge, j'essaye surtout de limiter la casse. J'essaye d'être fiable pour le coach et l'équipe. Je prends du plaisir en restant simple et surtout en restant moi-même et je veux partager un maximum de ce que j'ai vécu tout au long de ces années... J'essaye donc de répondre aux exigences du coach, de mes coéquipiers et avec mon expérience et mon rôle dans l'équipe, je me dois d'être performant et de remettre le bleu de chauffe à chaque séance et à chaque match. »
« J'avais un check personnel avec presque chaque joueur »

Quels sont vos points forts et vos points à améliorer dans votre jeu ?
« Mes points forts ? Mon jeu aérien - on me dit sans cesse que c'est mon meilleur pied - mes poumons et mon anticipation. Mes points faibles ? Mon pied gauche et la qualité de mes centres. J'aimerais faire mieux dans le dernier geste pour être plus décisif et apporter toujours plus à l'équipe... »
Avez-vous quelques anecdotes à raconter ?
« Des anecdotes, j'en ai pas mal mais je les garderais pour moi ! Ce sont plus des rituels que j'avais à l'Intrépide. Je mettais vingt minutes à dire bonjour à tout le monde avant les entraînements car j'avais un check personnel avec presque chaque joueur. Du coup, les coaches commençaient à s'énerver avant même que la séance ne débute. Ça faisait rire pas mal de monde car avec certains c'était carrément une choré ! Aujourd'hui, quand je croise des anciens joueurs rien n'est perdu sauf que faire ça en plein centre-ville, c'est plus délicat. »
On vous laisse le mot de la fin...
« Je souhaite juste remercier le club de Bouchemaine dans son ensemble (dirigeants, bénévoles, partenaires, joueurs, coaches). J'ai fait de très belles rencontres, c'est pour ça que le sport collectif est merveilleux. On apprend toujours des autres. Je suis heureux de faire partie de ce club, de ce projet. J'essaye de leur rendre du mieux possible sur et en dehors du terrain car certains donnent beaucoup et cela se perd de nos jours. Ah, j'oubliais, un dernier mot : "Choco Roi" (ils comprendront) ! »
Propos recueillis par Charles-Henri Chailloleau
« Mes points forts ? Mon jeu aérien - on me dit sans cesse que c'est mon meilleur pied - mes poumons et mon anticipation. Mes points faibles ? Mon pied gauche et la qualité de mes centres. J'aimerais faire mieux dans le dernier geste pour être plus décisif et apporter toujours plus à l'équipe... »
Avez-vous quelques anecdotes à raconter ?
« Des anecdotes, j'en ai pas mal mais je les garderais pour moi ! Ce sont plus des rituels que j'avais à l'Intrépide. Je mettais vingt minutes à dire bonjour à tout le monde avant les entraînements car j'avais un check personnel avec presque chaque joueur. Du coup, les coaches commençaient à s'énerver avant même que la séance ne débute. Ça faisait rire pas mal de monde car avec certains c'était carrément une choré ! Aujourd'hui, quand je croise des anciens joueurs rien n'est perdu sauf que faire ça en plein centre-ville, c'est plus délicat. »
On vous laisse le mot de la fin...
« Je souhaite juste remercier le club de Bouchemaine dans son ensemble (dirigeants, bénévoles, partenaires, joueurs, coaches). J'ai fait de très belles rencontres, c'est pour ça que le sport collectif est merveilleux. On apprend toujours des autres. Je suis heureux de faire partie de ce club, de ce projet. J'essaye de leur rendre du mieux possible sur et en dehors du terrain car certains donnent beaucoup et cela se perd de nos jours. Ah, j'oubliais, un dernier mot : "Choco Roi" (ils comprendront) ! »
Propos recueillis par Charles-Henri Chailloleau
Julien Dadouche
Né le 24 mai 1984 à Angers
Poste : défenseur
Profession : négociateur immobilier
Parcours en clubs : Intrépide d'Angers (1991-2014), ES Bouchemaine (depuis 2014)
Né le 24 mai 1984 à Angers
Poste : défenseur
Profession : négociateur immobilier
Parcours en clubs : Intrépide d'Angers (1991-2014), ES Bouchemaine (depuis 2014)